Un livre... Frisson de Maggie Stiefvater

Tout pour frissonner...

Prix: 18 €

Résumé: (original)

Grace vit dans une petite ville américaine, aux abords d'une forêt. Son enfance a été marquée par l'irruption d'une meute de loups qui l'a attaquée. L'un des animaux l'a sauvée et depuis, un lien étrange s'est établi entre la jeune fille et ce loup. Ombre à la fois protectrice et inquiétante, il rôde autour de la maison isolée.

La mort brutale d'un élève du lycée de Grace déclenche une réaction violente : la ville entière crie au loup, et lance des chasseurs à travers la forêt. Tous les animaux ne parviennent pas a échapper aux balles... le loup de Grace est touché.

Quelques heures plus tard, Grace retrouve sur la pas de la porte un jeune homme, blessé, au regard étrangement familier...

Maggie Stiefvater... (retrouvez bientôt sa biographie!)

Ma Chronique:

J'ai commencé la première page, sachant déjà à quoi m'attendre, et quelle note j'allais lui attribuer. Ces livres qui vous laissent toute pantelante, les yeux bouffis et la vue brouillée, les larmes vous roulant sur les joues, sans même les arrêter. Un livre regorgeant de sensations et émotions exquises et insensibles aux lecteurs. L'amour. La peur. L'angoisse. La joie. La nostalgie. La tristesse. Frisson nous fait frissonner avec ses personnages attachants. Cet amalgame de réel et d'irréel absolument parfait. Ainsi que la création d'un nouveau profil de loups-garous, que j'admire avec minutie. Maggie Stiefvater est l'une des rares écrivains à m'avoir atteinte, et pourtant n'étant pas du tout une âme sensible, elle a réussi. Elle détient réellement la clef du lecteur, avec son style fluide et agréable, à la fois très accrochant et unique en son genre: elle sait manier encre et papier avec rigueur et attention. Elle conte son histoire avec une simplicité impressionnante. Scotchée contre les coussins proches, j'étais fascinée devant la dernière phrase, le dernier mot  et enfin CE dernier point, celui qui dit tout, celui qui te fait larmoyé et c'est seulement là que tu prends conscience de la fin. La fin de ce livre.

Il gisait là, mi-assis, mi-affaissé contre le panneau de verre de la porte.